De l’intelligence en équitation…
La grande sensibilité de perception tactile nécessaire en haute école serait-elle obstruée en partie par une formation intellectuelle trop intense ?
Serait-il possible que les formes de pensée trop accaparées par les innombrables recherches de connaissances intellectuelles ainsi que leurs aboutissements absorberaient une quantité de matière cérébrale plus ou moins importante en fonction de chaque individu au détriment d’une certaine reconnaissance sensitive mettant un terme à leurs parfaits épanouissements.
Ce qui limiterait la perfection et le geste d’un air de haute école et l’expression du cheval lui-même.
Cependant depuis Xénophon un grand nombre de brillants artistes est resté dans l’ombre alors que d’autres sont devenus les grands écuyers en chef du Cadre Noir.
Doit-on donc penser que les portes de l’équitation sont ouvertes qu’aux cerveaux rudimentaires ?
Un vieil enseignant instructeur auprès duquel je range ma propre expérience m’a fait part que dans son enseignement il éprouvait davantage de difficultés avec les grands intellectuels qui butaient à un moment donné aux choses hors mécanique dès l’instant où il faut éprouver des sensations.
Ne nous faisons pas d’illusion, nous pouvons être d’excellents cavaliers, mais rares sont les premiers danseurs
Mais nous pouvons aussi nous approcher de cette perfection, j’ai la preuve que dans ma carrière un cerveau rudimentaire peut donner naissance à un génie.