Le corps savant de Baucher au secours de l’Autisme

Un enfant atteint de troubles constituant une apparence similaire à l’autisme et équitation
Je viens de vivre une expérience hors du commun avec un enfant soufrant de Troubles ayant une apparence similaire à l’autisme ainsi que de perte d’attention avec hyper activités reconnues,
J’ai été contacté par une dame dont l’enfant un garçon de neuf ans souffre de l’anomalie précitée,
Cette dame porte à ma connaissance que son enfant Bogdan monte à cheval, et pratique les concours hippiques,
Les clubs qui le reçoivent n’envisagent pas un enseignement autre que celui de concours hippiques pour des raisons ignorées, ce qui est fréquent de nos jours.
Cette dame me demande de me rendre à son domicile pour me présenter Bogdan sur un cheval afin que je juge ses capacités équestres, et rendre compte si ses aptitudes se bornent essentiellement à l’équitation de sauts d’obstacles,
Je vous livre avec stupéfaction le compte rendu de mes conclusions :
Gardanne le 21 novembre 2017
Madame,
Suite à votre demande d’examen, et d’observation du comportement de votre fils en équitation.
Voici mes conclusions.
Votre fils est âgé de 9 ans.
Il souffre de troubles apparentés à l’autisme de haut niveau TDAH avec hyper activité reconnue.
Cependant à son âge et malgré son handicap il a passé avec succès les examens des galops de 1 à 4 de cavalier.
Vous avez observé que l’équitation jouait un grand rôle de stabilité dans son équilibre mental ; et vous me demandez mon avis en tant que spécialiste de l’équitation s’il présente réellement des qualités intrinsèques pour poursuivre, et l’orienté éventuellement dans une des voies de cette discipline.
Mes conclusions
J’ai pu regarder évoluer avec attention votre fils à cheval à raison de 2 heures le matin et deux heures l’après-midi sans interruption.
D’abord sur un poney de taille moyenne, non dressé pour l’équitation classique, mais habitué aux sauts d’obstacles et apte aux concours hippiques.
Puis sur un cheval d’origine selle français dressé en basse école.
Il possède une assiette et un équilibre remarquables sans les étriers aux trois allures.
Sa position dans ces trois allures et celle d’un cavalier habitué à sauter des obstacles plutôt que celle d’un cavalier d’équitation classique.
Les compétences théoriques qu’il démontrent sont très supérieures à celle du galop 4 et peuvent être considérées comme celles d’un galop 5 acquis, cependant restent d’équitation élémentaire.
J’ai entrepris l’enseignement de théories d’équitation très supérieure avec des essais de mise en pratique.
Ces théories très complexes pour un cavalier adulte non handicapé par exemple « la main savante de Baucher » ou bien « les cessions à la jambe, et le travail du cheval sur deux pistes » ont été parfaitement comprises intellectuellement.
En revanche, les essais de mise en pratique qui demandent de longs mois pour un cavalier dit normal, sont restés à l’état d’ébauches très acceptable dans ce laps de temps !
De plus, cet enfant de 9 ans n’a pas, et ne peut pas avoir les capacités physiques pour manipuler un cheval.Dans le cas de cet enfant, il est sûr, que lorsqu’il aura passé son adolescence, il sera en état d’être brillant dans l’art du dressage.
Observations sur un cheval
La position écuyer est parfaitement observée toujours sans étrier et aux trois allures ce qui est déjà remarquable pour un enfant de cet âge.
La mise en pratique des cessions à la jambe est mieux observée sur ce cheval qui est dressé.
Observations générales et conclusions
Cet enfant pendant des périodes de travail intensif de deux heures sans interruption ne s’est jamais plaint d’une fatigue physique, et son enthousiasme a toujours été visible.
Cependant, j’ai souvent constaté son attention déclinée et j’ai dû varier ma pédagogie et revenir sur le sujet entrepris pour à nouveau retrouver un enfant attentif.
Il est évident que l’enseignement équestre est un enseignement particulier mais que si il est entreprit d’une façon constante peut permettre au talent certain de cet enfant non seulement d’améliorer probablement et d’une façon constante sa stabilité et son équilibre mais aussi d’en faire un artiste.
Fait à Gardanne le 22 novembre 2017 pour faire valoir de que de droit.
Jean Louis ROUCHY
ADDITIF : je pense que cet enfant à besoin d’un instructeur spécialiste du dressage ayant des compétences ajoutées à celles de l’équitation classique soit une certaine dose d’observations et de psychologie.
Il est certain que ce sont des qualités que l’on doit trouver en équithérapie, mais dans cette spécialité peut ton trouver des compétences éminentes de dressage de haut niveau ?