Equitation secondaire

Cette seconde partie dite « équitation secondaire » renferme toutes les théories équestres découvertes par  les hordes de cavaliers militaires dont j’ai parlé plus haut , qui passait une grande partie de leurs temps sur un cheval, notait les réactions de leur cheval en fonction de leur action voulu ou instinctif, puis d’autre en contact avec de grand maître étudiaient inlassablement de nouvelles mise en action qui étaient comparer entre cavaliers et ouvrait la porte au long discours sur tel ou tel méthode.

Les buts étaient nombreux et différents, en principe les bases étaient comportements, puis l’assouplissement des muscles et articulations pour acquérir avec le temps : l’équilibre du cheval dans  les principes bien connus :  en avant, calme et droit

Bien que toutes ces théories soient toujours restées masquées par des qualificatifs tels que le grand François BAUCHER, quand il dit que pour aborder la haute école  il fallait absolument avoir la “La main savante » et qu’elle était d’une nécessité absolue pour prétendre à aborder l’équitation supérieure, mais n’en a pas donné la définition expressive, il aurait d’ailleurs pu ajouter ” Le corps savant” !!

Les quatre adolescents étudiants aveugles à l’institut du même nom à Marseille ainsi que les quatre adultes également aveugles à qui j’avais entrepris d’enseigné à la même époque l’équitation avec la pédagogie du moment m’ont éclairé, car sans eux, l’équitation que j’enseignais alors n’aurait jamais eu d’évolution.

L’intérêt de mon enseignement résiderait donc dans une pédagogie innovante de ces théories donnant la possibilité de se servir d’une aide supplémentaire importante et insoupçonnée «découvrir sa propre sensibilité” se servir des stimulus tactiles mise en évidence avec la même méthode que les aveugles, le paroxysme des sensations, afin de résoudre beaucoup plus rapidement l’équitation de haut niveau.

Cette pédagogie récente que j’ai découverte grâce à ces débutants aveugles m’a fait identifier des comportements équestres qui m’échappaient bien que professionnel de l’équitation.

À la faveur de leur cécité, j’ai découvert des actions subtiles et prioritaires dans la pratique équestre que j’ignorais et qui ouvre la porte plus rapidement à l’équitation de  haut niveau.

Il fut un temps ou parmi mes élèves très talentueux un jeune moniteur d’équitation qui venait de terminer sa formation avec en plus celle d’entraîneur diplômé d’état, se perfectionnait sous mon autorité. Ce jeune prodige à l’époque était âgé de 20 ans faisait ses premiers pas dans les découvertes de la vie professionnelle ainsi que dans la vie affective, était aussi propriétaire d’un jeune cheval en cours d’éducation.

Son cheval et lui recevaient mon enseignement en équitation de haut niveau depuis une année à raison de deux leçons par semaine avec la pédagogie que m’ont fait découvrir mes anciens élèves aveugles « l’exploitation des stimuli tactiles » que j’emploie depuis cette connaissance c’est-à-dire depuis 1967.

Sur le plan philosophique il est inconcevable de penser qu’à vingt ans on ne peut avoir l’expérience d’un écuyer d’une vie de pratique et d’expérience, cependant c’est le temps qu’il lui a suffi pour mettre son cheval au changement de pieds à deux temps sur un cercle de référence de 30 mètres de diamètre ainsi que d’être sélectionné par deux fois consécutives pour les championnats de France…